L’équipe est heureuse de pouvoir vous présenter son nouveau packaging. Fidèle à notre identité, il lie modernité, couleurs chatoyantes et amélioration de l’aspect éco-conception (1). Anciennement “XO EXTRA”, il devient Très Vieux – EXTRA, pour plus de clarté. Pas d’inquiétude, la formule elle, n’a pas changée !
Ce design novateur met en avant un pictogramme de “vieux fûts”, symbole du temps nécessaire pour élaborer cette qualité d’exception. Notre coffret repensé vous offre toutes les informations indispensables pour vos dégustations. Retrouvez-le au fur et à mesure chez nos distributeurs, en suivant les liens sur notre site.
Plongez dans l’histoire fascinante du Très Vieux en compagnie de Pascal Fillioux, de ses origines jusqu’à aujourd’hui, et découvrez le renouveau de notre best-seller.
Qui a créé le Très Vieux, comment et quand est-il né ?
« La qualité Très vieux est la plus ancienne de notre gamme, elle a changé de packaging au fil des générations, il a même changé d’appellation car il a depuis toujours été le cheval de bataille dans nos qualités. Il a été créé par mon grand-père Jean sous l’appellation « Vieille Réserve ». À ce moment-là, il était en bouteille « Cognaçaise »(2) avec une étiquette et une collerette qui était dessous nommée « Vieille Réserve ». Par la suite, mon père Michel a changé le packaging pour l’appeler « Très Vieux » puis nous sommes passés en bouteille « Normande » dans les années 70, mais nous n’avons pas changé son contenu qui était toujours un assemblage de Très vieilles eaux-de-vie, vieillies au départ en fût neuf. C’est pour moi dans la gamme, l’une de mes eaux-de-vie préférées tant elle est complexe. C’est aussi l’eau-de-vie préférée de Christophe. C’est d’ailleurs le premier assemblage qu’il a réalisé quand il a intégré le domaine. »
Comment ont été imaginés les packagings du Très Vieux ?
« Avant la guerre, lorsque mon grand-père a créé la « Vieille Réserve », les designers n’existaient pas encore. Donc, il a dû travailler avec l’imprimeur pour composer l’étiquette. Ma grand-mère était peintre avec un talent certain. D’ailleurs, plusieurs tableaux présents au domaine ont été réalisés par ses soins. Mon grand-père, quant à lui, se consacrait pleinement à son rôle de maître de chais, mais la création de packagings n’était pas sa spécialité. Je pense donc que ma grand-mère a apporté sa touche personnelle dans la conception des étiquettes. Le « Très vieux » n’a pas toujours bénéficié d’un emballage spécifique. À l’origine, il était commercialisé dans des caisses en bois, enveloppé dans du papier de soie et protégé avec de la paille ».
Qu’est-ce qui différencie le Très Vieux de nos autres cognacs « XO » ?
« Le Très Vieux est une eau-de-vie dont le vieillissement débute en fût neuf pendant plusieurs années. Puis, elle est mise dans des fûts plus vieux pendant de longues années durant lesquelles elle va prendre de la rondeur et de la complexité. C’est ce qui la différencie de nos eaux-de-vie plus jeunes qui sont principalement vieillies en fût roux et des eaux-de-vie plus âgées, vieillies plus longtemps en fût neuf. ».
Que ressentez-vous lorsque vous dégustez le Très Vieux ?
« Le Très Vieux est très fondu, il n’y a pas un arôme en particulier comme le Cigar Club ou le XO Grande Réserve où l’on a cette vanille qui monte en attaque. Le Très Vieux est tout en rondeur, on a des arômes que j’aime bien comme le melon très mûr et la confiture d’orange, des arômes vraiment ronds mais surtout avec une finale toujours très souple ».
Comment le Très Vieux a gagné la popularité qu’il a aujourd’hui ?
« Pour tout vous dire, je n’en ai aucune idée et j’aimerais bien le savoir. Car on ne connaît pas toujours la clé du succès, comment fait-on pour y arriver. Il y a eu un moment où l’on vendait plus de « Cep d’or » que de « Très Vieux ». Lorsque l’on a lancé le Cep d’or en 1972, cette eau-de-vie a pris une part de marché du Très Vieux. Et petit à petit, la tendance s’est inversée et le Très Vieux a continué à gagner des parts de marché. Cette réussite tient à la fois à un très bel assemblage et à un prix de vente contenu. On vend bien ce que l’on aime, je suis incapable de vendre une eau-de-vie que je n’aime pas. Donc le fait que ce soit notre eau-de-vie préférée avec Christophe, on en parle peut-être mieux et qui sait, c’est peut-être ça la clé du succès du Très Vieux ».
Le mot de Christophe Fillioux :
Il a fait la réputation de la maison pour son incroyable générosité. Véritable « best-seller » du domaine. C’est aussi notre cognac le plus médaillé et mon préféré.
(1) Nous aborderons ce sujet plus longuement dans un autre article.
(2) La cognaçaise est un modèle de bouteille couramment utilisée localement comme la Bordelaise à Bordeaux.